Dans le cadre de l’exécution de son projet en renforcement du leadership local humanitaire et de résilience économique des femmes et jeunes du Burkina, l’institut Africain de Formation et de Recherche en Action Humanitaire et de Développement a tenu ce vendredi 05 mai 2023 à Ouagadougou sa troisième session de formation webinaire en présentiel et en ligne après celles des 28 et 29 avril dernier.

L’entame de cette formation s’est caractérisée par une remise symbolique des attestations de participation aux différents participants. Une formation très enrichissante qui s’est déroulée dans une ambiance sobre et sans langue de bois.
Au sortie de cette formation, Boureima Sawadogo, inspecteur d’enseignement du premier degré, consultant en management de projet et faisant partie des participants se dit très satisfait de ladite session. A l’en croire, en terme de contenu, cette formation lui fait bonne impression. Ainsi, dit-il « Le contenu est riche et consistant. En terme de communication il y avait des qualités de communication. En terme de techniques de partage de connaissance, il y avait de la méthode. Et toutes ces qualités réunies ont permis d’acquérir beaucoup de connaissances. Les aspects humanitaires sont importants pour tous. Tous les leaders ont besoin d’avoir des connaissances sur l’action humanitaire pour répondre aux besoins humanitaire du Burkina a l’heure actuelle. Pour cela il faut des gens techniquement fort et engagé avec des outils et des méthodes pour pouvoir intervenir efficacement et améliorer les domaines humanitaire du pays ».

David Sanou, qui a aussi participé à la session n’est pas resté en marge des dits de son prédécesseur. Selon lui, cette formation est une belle initiative pour tous les acteurs qui oeuvrent dans l’humanitaire. « En tant que leader d »OSC, nous avons des activités, des projets que nous montons généralement. Avant il y avait des processus et des étapes qu’on ne calculait pas parce que peut-être on ignorait. Je crois qu’avec les compétences que nous venons d’acquérir, nous allons parfaire nos projets, nos activités que ce soit sur le terrain qu’au niveau formel, donner aux prestataires, aux bailleurs ou partis prenantes le meilleur. Je crois que c’est un atout pour nous »

Très satisfait de la formation, ces derniers lancent un appel à toutes personnes désireuses de se faire former dans le domaine.  » Je lance un appel à tous les acteurs qu’ils soient du service public ou privé, qu’ils soient du monde associatif ou communautaire, à venir suivre la formation à IAFR-AHD. C’est n’est pas la publicité mais la qualité du travail que l’Institut mène. On ne finit jamais d’apprendre. Il faut renouveler ces connaissances car les contextes changent. Il faut renforcer ces capacités pour avoir des bases en suivie évaluation » martèle Boureima Sawadogo.
Et à David Sanou de conclure que: « Pour ceux qui ne sont pas dans le domaine à travers la formation, on a pu apprendre et c’est une information cruciale. Des études ont démontrées que les crises augmenteront dans les années à venir. Pas peut être les mêmes crises que nous connaissons maintenant mais ça sera d’autres natures. Pour ceux qui voudront embrasser ce domaine humanitaire de développement, ça sera une oppen qu’il se lance maintenant pour avoir une lassitude et une ouverture de terrain. »

Fatao SANGO
Amandine POODA